Problème

Les fractures du col du cinquième métacarpien sont parmi les blessures les plus courantes de la main, représentant 20 % des fractures de la main. Ces blessures sont fréquemment subies par de jeunes hommes ; étant donné que le traitement nécessite une immobilisation, cela entraîne une absence de travail dans les emplois où une attelle ne peut être protégée. La prise de décision clinique pour le traitement de ces blessures repose, entre autres, sur l’angulation mesurée à la radiographie.
Cependant, il n’existe pas de technique de référence d’excellence pour mesurer l’angulation des fractures du col du 5e métacarpien, et les avis d’experts ont fait ressortir la nécessité d’améliorer les méthodes. De plus, alors que l’amplitude de mouvement (ROM), la douleur et le retour au travail sont souvent mesurés, aucun résultat formel signalé par les patients n’a été associé à l’angulation radiographique chez les patients souffrant de fractures du col du 5e métacarpien.

Objectifs

Les objectifs de ce projet et les mesures des résultats sont comme suit :
1. Corréler l’angulation de la fracture sur la radiographie et le CT
a. Évaluer la fiabilité inter- et intra-observateur des tomographies pour mesurer l’angulation.
2. Corréler l’angulation de la fracture et les résultats rapportés par le patient, y compris l’effet sur le travail grâce au module de travail DASH.

Résultats Prévus

Le traitement des fractures du col du 5e métacarpien nécessite l’immobilisation et la protection de la main, soit l’obligation de s’absenter de la plupart des emplois. Cette étude a le potentiel de renforcer la confiance des employeurs et des employés quant au fait que leur blessure peut être gérée sans chirurgie, et que la gestion non opératoire aboutira à une fonction normale de la main et à la capacité de retourner au travail.
Cette étude fera également progresser les connaissances existantes en démontrant que les radiographies sont une modalité suffisante pour mesurer l’angulation des fractures du col du 5e métacarpien. Cela signifie que la tomodensitométrie (qui n’est pas actuellement la norme en matière de soins) ne sera pas nécessaire pour mesurer l’angulation, ce qui pourrait permettre de réduire les coûts d’imagerie. Le projet soutiendra le paradigme selon lequel ces blessures peuvent être traitées de manière non chirurgicale ; le fait d’avoir une trajectoire prévue vers une fonction normale de la main pour toute angulation de fracture sera bénéfique pour les employés blessés et les employeurs, ainsi que pour la gestion des demandes d’indemnisation de la CAT.