Problème

Certains prestataires de la Commission des accidents du travail de l’Alberta (WCB-Alberta) qui prennent des analgésiques aux opiacés pour gérer la douleur ont indiqué qu’on leur a prescrit de très fortes doses d’opiacés (jusqu’à 10 000 mg d’équivalent de morphine par jour, soit deux ordres de grandeur plus élevés que ce qui est généralement considéré comme la limite supérieure sûre). Malgré ces fortes doses de médicaments contre la douleur, un nombre important de ces patients ont un piètre contrôle de la douleur, ont un état fonctionnel faible, et ne sont pas au travail. L’usage des opiacés à forte dose parmi les prestataires de la CAT a été identifié comme un domaine de préoccupation à WCB-Alberta.

Objectifs

Cette étude vise à trouver des réponses aux questions suivantes :
• Dans quelle mesure la douleur est-elle bien contrôlée chez les prestataires de la CAT souffrant de douleurs chroniques non cancéreuses qui prennent des doses d’opiacés de 200 mg d’équivalents de morphine ou plus par jour?
• Quel est l’état fonctionnel de ces prestataires? L’état fonctionnel est-il meilleur en fonction de l’augmentation de la dose d’opiacés? Quelle est la proportion de ces prestataires qui sont au travail?
• Quelle est la relation dose-réponse en termes de contrôle de la douleur et d’état fonctionnel pour les doses d’opiacés excédant 200 mg d’équivalents de morphine par jour?
• Quelle est la proportion de prestataires qui ont subi des effets indésirables de l’analgésie opioïde, pour lesquels ils ont été hospitalisés, par exemple? Quelle est la proportion pour qui des effets indésirables de l’analgésie opioïde ont été identifiés? Combien d’entre eux sont décédés de conséquences liées à un traitement opioïde à forte dose?

Résultats Prévus

Cette étude fera la lumière sur les avantages et les inconvénients des traitements opioïde à forte dose et nous permettra de formuler des recommandations de pratiques fondées sur des données probantes en faveur ou contre l’usage des opiacés à forte dose pour le traitement des douleurs chroniques non cancéreuses. Comme les données de l’analyse proviennent des prestataires de WCB-Alberta, les résultats s’appliqueraient directement aux pratiques cliniques en Alberta et aux ordonnances d’opiacés payées par WCB-Alberta.