rationale:

Comme il y a très peu d’information sur la rigidité de la cheville, il n’est pas possible actuellement de développer des protocoles de traitement fondés sur des données probantes pour prévenir ou traiter la rigidité de la cheville. Notre étude aidera à identifier les personnes à risque de rigidité de la cheville.
Grâce à l’identification et à la gestion précoce de la rigidité de la cheville suite à une fracture de la cheville, nous pourrons peut-être ensuite réduire l’hétérogénéité actuelle de la période de rétablissement et du retour au travail. Comme aucune étude antérieure n’a examiné l’impact du statut auprès de la CAT sur les résultats, cette étude procurera aussi des renseignements additionnels sur ce sous-groupe de patients.

objectifs:

• Déterminer l’incidence de la rigidité de la cheville à a) 6 mois et b) 1 an après les fractures malléolaires de la cheville dans une cohorte de 200 personnes qui subissent une fixation chirurgicale d’une fracture malléolaire de la cheville
• Identifier les facteurs associés au développement de la rigidité de la cheville, y compris a) statut auprès de la CAT, b) facteurs relatifs au patient, c) facteurs relatifs à la fracture, et d) facteurs relatifs au traitement
• Déterminer s’il y a des différences dans a) le nombre de patients qui retournent à leurs activités ou leur travail à plein temps et b) le temps requis pour retourner au travail ou aux activités, entre les patients qui éprouvent une rigidité de la cheville et les patients qui n’en éprouvent pas

résultats prévus:

L’information obtenue dans cette étude sera utilisée pour informer les médecins, les professionnels de la santé et les patients au sujet des facteurs de risque concernant le développement de rigidité et pour fournir des solutions pour atténuer ou prévenir les troubles de cheville rigide après une fracture.

Aucune étude connue n’a examiné le statut auprès de la CAT comme variable de pronostic de rétablissement suite à une fracture malléolaire de la cheville. Ces renseignements permettront d’obtenir une meilleure gestion des prestataires qui ont subi une fracture de la cheville dans le système d’indemnisation des travailleurs.

chercheurs:

M. Elizabeth Pedersen (University of Alberta)