rationale:
On est beaucoup plus sensibles aux commotions survenant dans une foule d’activités depuis une dizaine d’années. Plusieurs des effets à court terme (maux de tête, nausée, étourdissement, confusion, angoisse/dépression) et à long terme (dépression, troubles du sommeil, léger déficit cognitif et
encéphalopathie traumatique chronique) des commotions ont été documentés chez les athlètes professionnels et amateurs, les travailleurs et les citoyens ordinaires et on s’inquiète des commotions parmi la population en général. La plus grande partie de la recherche de la dernière décennie a porté sur les commotions chez les athlètes d’élite, pourtant la majorité des commotions et des légers traumatismes crâniens surviennent chez les athlètes amateurs, les conducteurs et les travailleurs et d’autres au cours d’activités de la vie quotidienne. Notre étude sera l’une des premières à examiner les commotions dans la population en général.
objectifs:
L’objectif de notre recherche est d’isoler les variables qui pourraient mener à l’identification précoce des individus à risque de complications. Nous approfondirons la recherche antérieure en nous concentrant sur un groupe relativement homogène de travailleurs ayant subi un LTC et en contrôlant les variables de confusion couramment négligées dans les études de groupe témoin.
résultats prévus:
Nos conclusions permettront de formuler des directives de retour au travail/jeu dans tous les cas de commotion, d’identifier les incohérences des recommandations des médecins, de documenter les signes et les symptômes et leur effet sur la population en général et de suggérer les mesures préventives ou thérapeutiques qui peuvent être mises en œuvre. L’étude permettra aussi d’identifier les lacunes des soins médicaux et d’indiquer comment le diagnostic, le traitement et les conseils appropriés peuvent diminuer l’accès répété aux services de santé et favoriser un retour hâtif au travail. Par des directives appropriées de retour au travail, nous pouvons éviter d’autres blessures, optimiser les résultats cliniques, diminuer les frais médicaux inutiles et améliorer la gestion des réclamations de la CAT.
chercheurs:
Dr. Brian Rowe (University of Alberta)
