Résumé du projet de recherche

année de financement: 2011 budget: $7,740 agence de financement: Workers’ Compensation Board of Alberta (WCB)
titre: Traitement non opératoire des déchirures complètes de la coiffe des rotateurs : Suivi de deux ans
catégorie: Maladies, accidents du travail et services de sant
sous-catégorie: Accidents du travail
mots clés: Coiffe des rotateurs, déchirures chroniques de la coiffe des rotateurs, étude de suivi, traitement non opératoire, résultats
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rationale:

L’attente considérable d’une consultation avec un chirurgien orthopédique est l’un des problèmes majeurs du système canadien de soins de santé. Nous avons constaté qu’un pourcentage élevé de patients envoyés chez des spécialistes de la chirurgie de l’épaule pour des déchirures chroniques de la coiffe des rotateurs n’ont pas reçu de traitement non opératoire approprié au préalable et n’ont pas besoin de chirurgie en fin de compte. En vue d’améliorer le processus d’orientation des patients et d’optimiser les soins, nous avons cherché à identifier les indices cliniques du succès des traitements non opératoires des déchirures chroniques de la coiffe des rotateurs. Ceci permettrait aux omnipraticiens d’identifier clairement les patients chez qui le traitement non opératoire risque le plus d’échouer et qui ont en fait besoin d’une consultation chirurgicale. Nous devons maintenant pousser notre recherche en examinant l’état des patients à plus long terme (2 ans) pour nous assurer que nous ne retardons pas simplement une chirurgie inévitable.

objectifs:

-Suivre les participants à une étude antérieure qui ont reçu un traitement non opératoire pour une déchirure chronique de la coiffe des rotateurs pour voir si leur état s’est maintenu au bout de 6 mois, de 12 mois et de 24 mois.

résultats prévus:

La chirurgie de la coiffe des rotateurs entraîne une perte substantielle de temps de travail, variant d’une à deux semaines jusqu’à 6 mois ou plus selon les exigences du travail du patient. Si un patient peut éviter une chirurgie et obtenir de bons résultats avec un programme non opératoire, la CAT ferait des économies considérables. Non seulement épargnerait-on les frais de la chirurgie et de la réadaptation postopératoire, mais aussi les frais de l’inactivité du patient pendant son rétablissement. En outre, la qualité de vie du patient serait rehaussée du fait d’éviter le stress et le désagrément de la réadaptation post chirurgicale. Nous devons cependant avoir l’assurance que les patients maintiennent leurs bons résultats à plus long terme avant de suggérer qu’éviter la chirurgie est la marche à suivre.

chercheurs:

Richard Boorman (University of Calgary)