rationale:
Il y a environ 60 substances cancérigènes avérées dans les milieux de travail. On soupçonne toutefois bien plus de produits chimiques industriels et d’autres agents de causer le cancer et plus encore qui n’ont jamais été étudiés. Le Canada n’a pas aujourd’hui de moyen rapide d’estimer s’il y a un plus grand risque associé à une exposition ni quel est le risque de cancer chez les gens qui font le même travail ou travaillent dans la même industrie. Le problème, c’est que même si le Canada recueille d’excellents renseignements sur tout nouveau cancer qui est diagnostiqué, il n’y a aucun moyen d’établir où ces patients ont travaillé.
objectifs:
1) Estimer l’efficacité du lien de probabilité entre la base de données administrative des réclamations pour perte de temps à la CSPAAT et le Registre du cancer de l’Ontario.
2) Déterminer la taille de la cohorte qui en résulte.
3) Caractériser les occupations et les industries représentées en particulier par leur fréquence et leur distribution dans l’échantillon.
4) Estimer le nombre de cas de cancer dans l’échantillon, en particulier de tumeurs plus rares comme le mésothéliome et l’adénocarcinome sino-nasal.
5) Utiliser les résultats des objectifs 2 à 4 pour analyser le pouvoir statistique disponible pour des tests d’association entre les expositions professionnelles d’intérêt (ex. farine de bois, travail par postes) et les types individuels de cancer (ex. sein, prostate, vessie).
résultats prévus:
Le but de ce projet est de faire l’essai d’une nouvelle façon de surveiller et de mesure les facteurs de risque de cancer en milieu de travail. Lorsque les travailleurs soumettent des réclamations à la CSPAAT pour perte de temps, leurs réclamations renferment des renseignements sur leur occupation et leur industrie. Ces réclamations peuvent être liées aux dossiers de diagnostics de cancer de Cancer Care Ontario pour comparer les risques de cancer de différentes occupations et industries. Ce projet adaptera des méthodes élaborées par des chercheurs en Alberta et en Colombie-Britannique Columbia et verra si le lien des dossiers donne de bons résultats en Ontario.
chercheurs:
Paul A. Demers (Cancer Care Ontario, Occupational Cancer Research Centre)
