rationale:
Les lésions professionnelles au bras et à la main sont communes et peuvent mener à une invalidité majeure. Les chirurgiens peuvent réparer les nerfs de façon que le bras puisse fonctionner et que la main puisse sembler normale. Certains patients réagissent mal à la chirurgie et restent affligés d’insensibilité, de faiblesse du mouvement et de douleur aiguë (neurogène) au bras et à la main.
objectifs:
L’objectif de cette recherche est de déterminer s’il y a des facteurs préexistants chez des patients qui sont associés au rétablissement sensorimoteur à la suite d’une chirurgie destinée à réparer une lésion à un nerf périphérique. L’étude évaluera la relation structurelle, fonctionnelle et comportementale entre le système sensorimoteur, la douleur névropathique chronique et la plasticité cérébrale à la suite d’une chirurgie d’un nerf périphérique (CNP). Le premier objectif est de déterminer si des mesures préchirurgicales de cognitions de personnalité et de douleur (névrosisme, catastrophisme) contribuent au mauvais rétablissement sensorimoteur et au développement de douleurs chroniques à la suite d’une CNP. Le second objectif est de déterminer s’il y a des anomalies cérébrales structurelles ou fonctionnelles préexistantes chez les patients qui ont du mal à recouvrer leur fonction sensorimotrice et développent des douleurs chroniques à la suite d’une CNP.
résultats prévus:
Sur la foi des résultats de nos études antérieures, nous prévoyons que les caractéristiques préchirurgicales (reflétant vraisemblablement les facteurs préexistants chez les patients) indiqueront des prédicteurs d’une mauvaise adaptation de la plasticité cérébrale structurelle et fonctionnelle associée au piètre rétablissement sensorimoteur et au développement de douleurs névropathiques chroniques. Ces caractéristiques incluront, prévoit-on, un degré élevé de catastrophisme et de névrosisme de la douleur et des anomalies cérébrales comme 1) des modèles de connexité structurelle de la matière blanche et fonctionnelle depuis et vers les régions du cerveau impliquées dans la perception de la douleur, la modulation de la douleur, la conscience et l’émotion, 2) des réductions de matière blanche et grise alimentant les régions corticales et sous-corticales modulatoires de la douleur et 3) des hausses de matière blanche et grise alimentant les régions corticales impliquées dans la perception de la douleur et la prégnance/conscience.
chercheurs:
Karen D. Davis (Toronto Western Research Institute, TWH/UHN), Dimitri J. Anastakis, (Toronto Western Hospital/UHN), Joel D. Katz (York University)
