rationale:
Les taux de participation des hommes et des femmes au marché du travail au Canada ont changé de façon radicale au cours des trois dernières décennies. Le pourcentage des femmes qui participent au marché du travail a augmenté de 39 % à 48 % entre 1980 et 2011. Malgré cette augmentation dans la participation des femmes au marché du travail, une grande partie de notre compréhension de la façon dont les aspects du travail influent sur l’état de santé est encore centrée sur les hommes. Une grande partie de ce que nous comprenons et de ce que nous mesurons dans le cadre de l’environnement de travail psychosocial, et la relation entre ces dimensions et les maladies a été obtenue à partir d’échantillons majoritairement masculins. Cependant, il peut y avoir d’importantes différences entre les hommes et les femmes dans l’évaluation du stress au travail, les réactions biologiques et comportementales au stress au travail, et la relation entre le stress au travail et le risque subséquent de maladie. En conséquence, il existe un besoin de mieux comprendre le rôle des différences de sexe (biologique) et de genre (sociétal et au travail) pour obtenir ces constatations. Le but de ce projet est de bâtir une base de connaissances en ce concerne les différences hommes/femmes dans la relation entre l’environnement de travail psychosocial et le risque futur de maladies métaboliques.
objectifs:
• Examiner les différences de genre/sexe dans les dimensions de structures de facteurs de l’environnement de travail psychosocial.
• Examiner les différences de genre/sexe dans l’association entre les dimensions de l’environnement de travail psychosocial et le stress en général au travail et le stress en général de la vie.
• Examiner les différences de genre/sexe dans la relation entre l’environnement de travail psychosocial et le comportement de la santé subséquent et des trajectoires de l’indice de masse corporelle sur une période de 16 ans.
• Examiner la relation entre l’environnement de travail psychosocial et les maladies cardiovasculaires en Ontario sur une période de 12 ans.
résultats prévus:
Les constatations de cette recherche détermineront si un plus grand nombre de mesures sensibles au genre de l’environnement de travail psychosocial sont nécessaires; si les modèles reliant l’environnement de travail à l’état de santé devraient prendre davantage en considération le genre/sexe, et si les activités de prévention primaires sensibles au genre/sexe, pour les comportements de santé et l’indice de masse corporelle qui intègrent les aspects de l’environnement de travail, devraient être davantage élaborées. Ce projet aidera également à mettre sur pied une équipe de chercheurs multi-disciplinaires, multi-juridictionnels pour entreprendre de futurs travaux pour explorer la relation entre l’environnement de travail et le risque de maladie qui tient compte du genre et du sexe.
chercheurs:
Peter Smith
